Faut-il encourager les jeunes à faire médecine ? Ce lecteur répond à la question en même temps qu'il nous livre sa (noble) vision du métier.
C'était il y a 55 ans. J'avais 17 ans et je voulais soigner : c'est-à-dire soulager les gens en souffrance en espérant les guérir. Comme tous les médecins de ma génération, je l'ai fait avec la certitude que personne ne pourrait m'en empêcher à condition de m'engager totalement dans cette mission sans compter mes heures de travail, mes nuits sans sommeil, mes vacances sacrifiées, sans même avoir la moindre idée des recettes que je pourrai retirer de cette activité. Ce n'est que très tard qu'il a fallu me rendre à l'évidence que c'était aussi un métier... Voilà le projet qu'il faut proposer à nos jeunes : que ceux qui veulent faire carrière se tournent vers d'autres vocations, il y en a beaucoup de passionnantes, mais que le seul vrai critère de choix ou de sélection soit l'aptitude à faire preuve d'abnégation pour le seul bonheur de soigner. Avec un tel objectif, les médecins n'auront aucun mal à trouver une place dans la société.
Posté le 8 juillet 2015 par le Dr D. H.. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Les bacheliers veulent faire médecine, ont-ils raison ? »
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