Inscrite dans la loi de santé d'Agnès Buzyn et appliquée depuis la rentrée, la mesure « anti-cadeaux » interdisant à l'industrie pharmaceutique de financer l'hospitalité aux étudiants en formation lors des congrès ne fait pas l'unanimité. Non anticipée, elle est critiquée faute de solution alternative.
Même à l'ANEMF, on reconnaît que ses conditions d'application « ne sont pas bonnes ». « Les labos vont trouver des moyens pour la contourner. En attendant, il manque des mesures pour financer les formations », estime Léa Bouzerda, chargée des réflexions éthiques. À la fac de médecine de Nice, des mesures locales ont été mises en place au profit des internes pour le remboursement des frais lors de congrès. Et des formations normalement payantes ont été ouvertes gratuitement aux étudiants.
Le Conseil national des jeunes chirurgiens (CNJC) juge la situation « insupportable ». « L'industrie de santé nous permettait de faire ce que l'État, au travers de ses institutions, n'est plus en mesure d'assurer depuis des années », fait valoir le CNJC, qui regrette une situation « d'impasse ».
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