Dans certains hôpitaux, tout le personnel des urgences reçoit une formation pour savoir se défendre. C’est le cas au CHU de Limoges, où France 2 a posé ses caméras. Médecins, infirmiers et aides soignants apprennent à jouer eux-mêmes aux vigiles.
Selon une enquête menée par l’Ordre infirmier, la présence aux urgences de vigiles professionnels est souhaitée - et mieux tolérée que celle de policiers. Près de 1 000 infirmiers ont répondu à un questionnaire sur Internet. Ils sont quatre sur cinq à plébisciter la présence de vigiles (7 % s’y opposent), et 39 % à refuser la présence de policiers à l’hôpital (25 % ne se prononcent pas).
Formation à la gestion de l’agressivité
Le témoignage d’une aide-soignante relayé par « le Quotidien » dénonçant les menaces fréquemment reçues aux urgences ne paraît pas un cas isolé. Ainsi, 38 % des professionnels ayant répondu à l’enquête de l’Ordre infirmier se disent fréquemment ou quotidiennement victimes de violences verbales ; 20% sont régulièrement confrontés à des menaces ou intimidations et 8% à des violences physiques. La plupart des infirmiers questionnés (85 %) réclament une meilleure formation à la gestion de l’agressivité.
Didier Borniche, président de l’Ordre national des infirmiers, invite les professionnels à « systématiquement déclarer ces agressions afin que ce phénomène soit connu et traité ».
Adresse Internet de télédéclaration : alerte.cnoi.fr
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