Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l’hôpital Sud francilien réalise des visites de site chaque jeudi pour traquer d’éventuels problèmes. Eiffage a corrigé les 8 000 malfaçons recensées l’an passé, mais d’importants dysfonctionnements persistent, selon le secrétaire du CHSCT, Franck Banizette (SUD santé). Ces dysfonctionnements sont facteurs de surcoûts et peuvent menacer la qualité des soins, affirme le syndicaliste. Exemples : « Il y a des angles morts dans les chambres d’isolement en psychiatrie. Il faudrait trois bunkers en radiothérapie, il n’y en a que deux : le service n’ouvrira jamais. La plupart des appareils d’imagerie ne sont pas arrivés : aux urgences, il a fallu amener une radio portable sur roulettes. Il n’y a plus d’argent pour acheter un mammographe numérique , on va en louer un. L’achat de l’automate permettant la dispensation journalière et automatique des médicaments a été annulé. Les infirmières font elles-mêmes la distribution : c’est chronophage et source d’erreur. Nous avons des doutes sur les fluides médicaux (des prises murales fuient) et sur la sécurité incendie ». Des espaces inutilisés alourdissent le loyer : 12 des 20 blocs ne tournent pas faute de personnel. Les mille mètres carrés qui devaient abriter l’hôpital prison, transféré ailleurs, ne servent à rien. Catherine Fayet (SUD) dénonce pour sa part une gestion des équipes par le stress. SUD a demandé une expertise pour maltraitance dans différents services.
Une kyrielle de dysfonctionnements
Publié le 23/02/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9088
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