Des recommandations sur l’anaphylaxie aux urgences ont été éditées par la SFMU, avec la Société française d’allergologie (SFA) et le groupe d’urgence pédiatrique. L’incidence de l’anaphylaxie est largement sous-évaluée.
En plus des chocs liés aux médicaments et aux piqûres d’hyménoptères, il faut penser à l’anaphylaxie alimentaire, notamment chez l’enfant. La brutalité des symptômes, l'évolution rapide et une atteinte multi-organe signe la gravité, le décès pouvant intervenir rapidement et à domicile. Le régulateur doit évaluer rapidement les signes de gravité et les facteurs de risques, aidé par une fiche de régulation anaphylaxie.
L'adrénaline reste sous-utilisée
Devant une anaphylaxie de grade 1-2, l’adrénaline doit être injectée rapidement par voie IM. Grâce aux stylos auto-injecteurs, cela peut-être fait par presque tout le monde, mais ce traitement de première intention reste sous-utilisé. En cas d’arrêt respiratoire imminent, l’adrénaline IV est utilisée par les équipes médicales. La surveillance aux urgences doit être de 6 heures pour les formes bénignes et de 24heures pour les formes graves. Un dosage de tryptase est préconisé dans les deux heures, puis à 24 heures. Pour les formes graves, en plus des conseils d'éviction et d'éducation, une prescription de stylo auto-injecteur doit être faite et une consultation d’allergologie doit être programmée.
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