Les hôpitaux tunisiens tourneront au ralenti les 9 et 10 octobre. Les médecins, pharmaciens et dentistes du secteur public organisent une grève pour attirer l’attention du gouvernement sur les problèmes rencontrés au quotidien. La liste est longue : pénurie de médicaments, liste d’attente pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste, encombrement des services, manque d’équipements de dépistage... Des revendications financières se greffent au tableau. Les professionnels de santé tunisiens réclament une meilleure répartition des primes, et la revalorisation salariale de certains corps de métier.
Le secrétaire général du syndicat des médecins, pharmaciens et dentistes, Sami Souihli, a indiqué le 7 octobre à Tunis que cette grève fait suite à l’échec des négociations avec le ministère de la Santé publique, qui selon lui fait preuve de « manque de sérieux » sur ce dossier.
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale
Au congrès SantExpo 2025, la FHF dévoile son plan pluriannuel, Catherine Vautrin laisse le secteur sur sa faim
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques