Le syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) dénonce une nouvelle fois l’exclusion des praticiens hospitaliers du compte individuel pénibilité (CIP) prévu dans la réforme des retraites. Ce compte n’est en effet ouvert qu’aux salariés du secteur privé, alors qu’une négociation spécifique est envisagée pour les agents de la fonction publique hospitalière.
Travail de nuit = pénibilité
Le SNPHAR-E demande plus particulièrement que le travail de nuit des médecins soit reconnu comme un facteur de pénibilité comme un autre. « C’est une simple mesure de justice. »
« Cette pénibilité, nous la vivons au quotidien, affirme le syndicat membre fondateur de l’intersyndicale Avenir Hospitalier.Une garde de nuit de 14 heures a la même valeur que 10 heures de travail de jours dans nos obligations de service. »
Le conseil d’administration du syndicat a voté le principe d’un mouvement de grève et a déposé un préavis pour le 28 novembre, qui ne sera levé qu’à une seule condition : un engagement écrit de Marisol Touraine sur ce dossier.
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale
Au congrès SantExpo 2025, la FHF dévoile son plan pluriannuel, Catherine Vautrin laisse le secteur sur sa faim
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques