Associée au Gérontopôle du CHU de Toulouse, la clinique des Minimes, spécialisée en soins de suite et de réadaptation (SSR), vient d’ouvrir ses portes dans la capitale occitane.
« Nous employons trois jeunes médecins diplômés en gériatrie issus du CHU, sous la forme de contrats de médecine salariée de droit privé, détaille Pierre-Yves de Kérimel, directeur de l’établissement. Deux autres médecins du Gérontopôle sont à temps partiel : un praticien hospitalier qui consacre deux demi-journées à la coordination médicale et un chef de clinique, présent quatre jours sur cinq. » Leur salaire ? « Légèrement supérieur à la grille salariale hospitalière », estime le patron de la clinique.
36 lits d’EHPAD en juin
La clinique des Minimes possède 79 lits : 25 sont réservés à la prise en charge de la personne âgée polypathologique ou à risque de dépendance ; 11 accueillent les patients atteints de troubles cognitifs.
Tous les dossiers patients sont informatisés et gérés via des tablettes tactiles. En chambre individuelle, les patients sont équipés d’un « bracelet d’identification discret équipé d’un bouton d’appel simple d’accès et facilement identifiable », indique l’établissement. Ce projet de 6 000 m2 a coûté 20 millions d’euros.
78 personnes – les cinq médecins compris – ont été recrutées. En juin, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de 5 000 m2 et 36 lits doit voir le jour dans le même bâtiment. Sur les 42 recrutements prévus (personnels administratifs et soignants), un poste de médecin coordinateur sera à pourvoir.
L’hospitalisation à domicile poursuit sa croissance, la Fnehad mise sur la jeune génération médicale
Au congrès SantExpo 2025, la FHF dévoile son plan pluriannuel, Catherine Vautrin laisse le secteur sur sa faim
Arnaud Robinet (FHF) : « L’hôpital public doit devenir un hôpital 3.0 »
L’IA, déjà une réalité mais pas sans de bonnes pratiques