Le syndicat Avenir hospitalier dénonce l’obstruction des « gouvernants hospitaliers » à la parution de la circulaire d’application de l’arrêté du 8 novembre 2013, qui reconnaît le temps de travail effectué la nuit, systématise le repos après astreinte et plafonne à 48 heures le travail hebdomadaire des praticiens hospitaliers, selon la directive européenne sur le temps de travail.
« Le retard pris à la sortie de la circulaire d’application n’est pas à mettre sur le dos des lenteurs administratives, mais à une obstruction des directions [d’établissement] et conférences [des directeurs, NDLR] qui, au lieu de se réjouir que les médecins puissent enfin protéger leur santé, ne voient que les éventuelles baisses d’activité, les problèmes organisationnels, et les difficultés à modifier les logiciels informatiques de gestion du temps de travail », s’insurge le syndicat.
Menace de procès
De longue date mobilisée sur le sujet du temps de travail à l’hôpital, le Dr Nicole Smolski, présidente d’Avenir hospitalier, rappelle avoir obtenu cet arrêté « grâce aux contentieux et à l’Europe ». Et se dit prêt à lancer d’autres procédures juridiques faute de voir leur revendication concrétisée.
« Nous demandons l’arbitrage du ministère de la Santé pour que la directive européenne et l’arrêté soient respectés, pour notre santé », conclut le syndicat.
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