Psychiatrie : 419 000 patients hospitalisés en 2015, d'abord pour des troubles de l'humeur

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Publié le 11/10/2016

419 000 patients ont été hospitalisés en 2015 dans les 569 structures psychiatriques françaises publiques ou privées, rapporte l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) dans un bulletin publié sur son site.

À partir des données collectées dans le recueil d'information médicalisée en psychiatrie (Rim-P), l'ATIH a passé au crible le nombre d'établissements, de séjours, de séances ainsi que des détails sur la prise en charge des patients.

Sur l'ensemble des patients hospitalisés en psychiatrie, environ 70 % (296 000) étaient admis dans une structure publique sous dotation annuelle (DAF), le reste se répartissant entre le secteur privé commercial sous OQN et les établissements privés d'intérêt collectif.

Dans le détail, 347 000 patients ont été pris en charge à temps complet (20 millions de journées de présence) dont 95 % en hospitalisation à temps plein. 117 000 patients ont été pris en charge à temps partiel (hospitalisation de jour très majoritairement), ce qui représente 5,2 millions de venues dans les établissements. 

À noter que 79 000 patients ont été hospitalisés sans consentement (dont la quasi-totalité dans les établissements sous DAF).

Deux millions de patients en ambulatoire

134 000 patients ont été pris en charge (à temps complet ou partiel) pour des troubles de l'humeur. La deuxième cause des hospitalisations en psychiatrie concerne la prise en charge de la schizophrénie et des troubles délirants (94 000 patients), puis les troubles névrotiques liés à des facteurs de stress et somatoformes. 48 000 patients ont été hospitalisés pour des troubles liés à l'utilisation de substances psychoactives. 

Deux millions de patients ont été pris en charge en ambulatoire (dans les établissements sous DAF) en 2015 pour 20 millions d'actes. Ces actes ont principalement été réalisés en centre médico-psychologique (60 %), dans un centre d'activité thérapeutique à temps partiel (13 %), au domicile du patient (7 %) ou en liaison médico-sociale (1 %).


Source : lequotidiendumedecin.fr