Un groupe de scientifiques de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a conclu, après examen de la littérature scientifique, « qu’ils n’avaient pu identifier aucune nouvelle preuve » qui les amènerait à reconsidérer la dose journalière tolérable existante pour le bisphénol A (BPA). Ils reconnaissent toutefois que certaines études font état « d’effets indésirables chez les animaux exposés au BPA pendant leur développement, à des doses bien inférieures » à celles utilisées pour déterminer l’actuelle dose journalière (fixée à 0,05 mg/kg de poids corporel). Mais selon les scientifiques, ces études présentent plusieurs lacunes. « Actuellement, la pertinence de ces résultats par rapport à la santé humaine ne peut être évaluée ; cependant, si de nouvelles données utiles sont rendues disponibles dans le futur, le groupe scientifique reconsidérera l’avis actuel ». Pour le Dr Gérard Bapt, député et président du groupe d’études santé environnementale de l’Assemblée nationale, ce jugement n’est pas étonnant « puisque cette décision à venir avait déjà été annoncée le 15 juillet avant même que l’évaluation scientifique demandée par la Commission Européenne ne soit terminée ». La question des perturbateurs endocriniens devrait, au contraire, « mobiliser les autorités sanitaires et politiques », indique-t-il. En juin, l’INSERM avait relevé des « signaux d’alerte » dans les études sur les effets du BPA sur la reproduction. La France a interdit la fabrication et la commercialisation des biberons fabriqué à partir de ce composé chimique.
BISPHÉNOL A
Pas de danger, selon l’Autorité européenne
Publié le 05/10/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8829
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