Dépourvue depuis le 1er janvier 2015 d’autorisations d’activité sur les urgences (24 heures/24) et sur les soins intensifs en cardiologie, la clinique Saint-François de Montluçon (Allier), propriété du groupe Vitalia, tire la sonnette d’alarme dans le journal « La Montagne ».
Le directeur Frédéric Bancel précise que l’établissement perd un demi-million d’euros par an à cause de la réduction des plages horaires du service d’urgences de la clinique (ouvert de 8 h 30 à 21 heures) et un autre demi-million d’euros à cause de la suppression de l’unité de soins intensifs en cardiologie (USIC).
Le patron de la clinique s’émeut dans l’article que ces deux décisions de l’agence régionale de santé (ARS) Auvergne aient bénéficié à l’hôpital de la ville, déficitaire. Les deux établissements sont en conflit depuis des années.
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne
Denis Thuriot (maire de Nevers) : « Je songe ouvrir une autre ligne aérienne pour les médecins libéraux »