LES PARAMÉDICAUX de la clinique de la Cote d’Opale, à Boulogne-sur-Mer, ont pris de court leur direction en prolongeant la semaine dernière le mouvement d’action sur les retraites. Mécontent du blocage des salaires, le personnel a reconduit la grève sans préavis. Les réquisitions n’ont semble-t-il pas fonctionné immédiatement, ce qui a conduit la direction de la clinique à fermer l’établissement. La maternité a été complètement vidée. Cent vingt patients ont été transférés, et répartis dans différents établissements de la région. L’hôpital de Boulogne a déclenché une cellule de crise vendredi. À lui seul, il accueille une trentaine de patients en provenance de la clinique. Le personnel hospitalier présent vendredi matin est resté en poste l’après midi pour faire face à cet afflux inattendu. Le conflit social n’était toujours pas déminé à la clinique de la Cote d’Opale en début de semaine. L’affaire, relatée par l’Association des médecins urgentistes de France, provoque la colère des hospitaliers. « Une fois de plus, le service public hospitalier est utilisé comme bouc émissaire dans un conflit social », tempête l’AMUF. Il y a déjà eu un précédent en mars à Montauban. L’hôpital avait rapatrié du personnel en congé pour faire face aux transferts de patients en provenance de la clinique du Pont de Chaume, paralysée par une grève générale au sujet des salaires.
Grève à la clinique de Boulogne-sur-Mer
L’hôpital contraint de déclencher une cellule de crise
Publié le 29/06/2010
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D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8801
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