LE POSITIONNEMENT de François Hollande en faveur de l’hôpital public n’a pas vraiment rassuré les syndicats de praticiens hospitaliers qui attendent maintenant des actes concrets. « Avec 20 % de postes vacants et des praticiens hospitaliers âgés de 56 ans en moyenne, l’hôpital public souffre d’un manque d’attractivité sur lequel doit se pencher en priorité le nouveau ministre de la Santé », explique le Dr Rachel Bocher, présidente de l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH).
Certains leaders veulent croire que le gouvernement reviendra rapidement sur la « détestable » loi Bachelot, à l’origine de la « dislocation des rapports jusque-là harmonieux entre la direction et les médecins hospitaliers », précise le Dr Norbert Skurnik, président de la Coordination médicale hospitalière (CMH).
Pour séduire les jeunes médecins et redonner confiance aux plus expérimentés, l’INPH insiste sur la nécessité de « redéfinir les fonctions et le statut des praticiens au sein de l’hôpital », à travers la révision du décret relatif à la commission médicale d’établissement (CME) et l’amélioration de l’accord-cadre signé en janvier et laissé en jachère depuis.
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