LE SNITEM (syndicat national de l’industrie des technologies médicales) et le Conseil professionnel de la radiologie (G4) ont présenté leurs recommandations sur la téléimagerie et ses différents usages, télédiagnostic, téléexpertise, partage d’images dans le cadre d’une prise en charge. Le télédiagnostic réalisé par un manipulateur sous le contrôle d’un radiologue distant, se pratique déjà dans certains hôpitaux qui sous-traitent leurs gardes ou leurs astreintes à une société de téléradiologie. La téléexpertise, demande d’avis d’un radiologue à un autre plus spécialisé, se développe notamment pour les urgences neurologiques.
En dépit du retard dans le déploiement des PACS (système d’archivage d’imagerie) dans seulement 20 à 30 % des établissements, de l’identifiant unique et de l’authentification des professionnels de santé non encore finalisés, la téléimagerie est arrivée à maturité et peut jouer un rôle notable dans l’amélioration et l’efficience de l’offre de soins. Ce qui inquiète la profession, « c’est la téléradiologie lowcost que l’on voit dans les appel d’offres, souligne le Dr Jean-Philippe Masson du G4, nous avons audité une dizaine de sociétés de téléradiologie et une partie d’entre elles n’appliquaient pas les bonnes pratiques de la charte de la téléradiologie éditée en septembre 2009 » (www.g4-radiologie.com). Il faut privilégier la participation des radiologues du territoire, publics et libéraux, qui connaissent les équipes médicales et paramédicales et peuvent accéder au contexte du dossier.
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