Des sages-femmes en grève depuis près de sept mois ont manifesté ce lundi à Paris pour demander au ministère de la Santé de « rouvrir les discussions » afin d’être mieux reconnues.
Leur collectif, qui regroupe syndicats et associations, veut obtenir une meilleure reconnaissance, qui valorise les compétences de premier recours des sages-femmes libérales, aptes à assurer le suivi gynécologique des femmes, de la prévention à la contraception et pas seulement lors de l’accouchement. Pour les professionnelles exerçant à l’hôpital, le collectif réclame un statut sur le modèle de celui des médecins (praticien hospitalier) et leur sortie de la fonction publique.
Marisol Touraine a annoncé début mars la création d’un statut médical pour les sages-femmes tout en les maintenant dans la fonction publique, ce qui a satisfait les syndicats représentatifs mais pas le collectif.
Selon le collectif, près de 70 % des maternités sont toujours en grève, même si le mouvement est « disparate ». Le mouvement entraîne peu de perturbations, les sages-femmes étant assignées pour assurer la continuité des soins.
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