Le BLOC s’insurge contre la décision « arbitraire » de l’agence régionale de santé (ARS) de Franche-Comté de suspendre pendant deux mois l’autorisation de la clinique de Montbéliard (Doubs) d’exercer des soins de gynécologie-obstétrique.
Selon le syndicat de spécialistes de plateau technique lourd (obstétriciens, anesthésistes et chirurgiens), la fermeture de cette clinique a été conclue « sans concertation avec les réseaux de périnatalité de la région et sans sollicitation d’un expert en obstétrique et en anesthésie ».
Le BLOC s’émeut de cette « déconsidération des autorités vis-à-vis de la médecine libérale », qui ne peut, selon lui, « qu’accroître le discrédit pour l’installation en dehors des capitales régionales et ainsi majorer la désertification médicale ».
La décision de l’ARS fait suite au constat de « dysfonctionnements graves et récurrents » et de « l’insuffisance de l’équipe médicale en gynécologie obstétrique ».
Demande d’un report
Les médecins libéraux de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) de Franche-Comté partagent l’inquiétude des spécialistes de bloc.
Six mois après le suicide d’un gynécologue-obstétricien de l’établissement, l’URPS s’interroge sur les conditions dans lesquelles les médecins de la clinique « ont réussi à assumer le surcroît de travail induit par la disparition de l’un des leurs ». « Une aide a-t-elle été apportée à cet établissement mis en difficulté par ce drame ? L’ARS a-t-elle cherché avec les praticiens des solutions de remplacement ? »
Spécialistes du BLOC et libéraux de Franche-Comté demandent le report de la suspension de l’autorisation d’activité de soins.
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