MALGRÉ un déficit attendu de 80 millions d’euros en fin d’année, les hôpitaux franciliens (hors AP-HP) ne doivent pas compter sur une quelconque enveloppe de dernière minute. L’époque des coups de pouce financiers délivrés en décembre est révolue : Claude Évin, le directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, l’a clairement affirmé cette semaine, à l’occasion de la journée d’automne de la Fédération hospitalière d’Ile-de-France. « Les aides de l’agence ne seront pas celles des années passées. Je souhaite que les déficits ne soient pas couverts par des aides non reconductibles ». L’ARS promet toutefois des aides pour financer les comptes épargne temps et les créances irrecouvrables. Claude Évin a par ailleurs indiqué que chaque projet d’investissement s’inscrivant dans le cadre du second volet d’Hôpital 2012 sera rediscuté avec l’ARS. « Il n’y aura pas de confirmation systématique d’Hôpital 2012 », a-t-il dit.
Le patron de l’ARS a défendu le découpage de la région francilienne en huit territoires de santé, une décision récente qui n’a pas fait l’unanimité dans le champ hospitalier. « Les établissements de santé ne sont pas les seuls concernés par ce découpage, s’est-il justifié. L’échelon départemental est le niveau adapté pour donner de la visibilité aux franciliens ». S’agissant de la permanence des soins, là encore, « la réflexion ne concerne pas que les hôpitaux », a complété Claude Évin. L’ARS réunira sur ce sujet sensible l’ensemble des acteurs libéraux et hospitaliers de la région (y compris l’AP-HP) le 15 décembre prochain. L’ARS envisage par ailleurs de monter deux groupes de travail, l’un sur le temps de travail, l’autre sur la rémunération des acteurs de santé.
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