C’EST AUJOURD’HUI que la direction générale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) présente son projet de budget 2012 à la Commission médicale d’établissement (CME), l’instance qui représente les 22 000 médecins de l’institution. Le conseil de surveillance, où siègent notamment les élus et les représentants des usagers, sera consulté demain.
L’AP-HP, premier CHU de France et même d’Europe, table sur des recettes à hauteur de 6,649 milliards d’euros pour l’année en cours. Dépenses totales attendues : 6,723 milliards d’euros, soit un résultat prévisionnel négatif de 74 millions d’euros. L’équilibre du compte principal est visé pour 2014.
Le budget prévisionnel pour l’exercice 2012 repose sur une forte implication de la communauté médicale : le siège du CHU table sur une progression soutenue de l’activité (+3 % en médecine, chirurgie, obstétrique, +1,2 % sur les consultations externes, et +7,1 % en hospitalisation à domicile). Le scénario prévoit 8 000 séjours supplémentaires en hospitalisation complète, et 10 000 séjours supplémentaires en hospitalisation partielle.
Un chapitre de l’EPRD 2012 (état prévisionnel des recettes et des dépenses) est spécifiquement consacré aux dépenses de personnel médical. Un poste « sous tension », de l’aveu de la direction, qui évoque plusieurs raisons : l’intégration des personnels de l’institut de puériculture et de périnatalogie de Paris au sein de l’AP-HP, la prévision de monétisation des comptes épargne temps, l’extension en année pleine des créations de postes, les indemnités de service public versées aux attachés temps plein et PH temps partiel, ou encore l’abondement de la retraite des personnels hospitalo-universitaires.
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