En dépit d’une ouverture magnifiquement chorégraphiée par trois danseurs, « l’innovation », thème du 36e congrès de la FEHAP (1), du 5 au 7 octobre, n’a pas franchement marqué les discours introductifs devant quelque 300 participants sur les 600 inscrits. Comme murmuré dans la salle, il n’y avait que des...adjoints. Annoncé sur le programme, le directeur de l’ARS, Denis Morin s’est fait excuser par son directeur adjoint. Christian Dubosq a rappelé que l’une des missions des ARS était de « corriger » l’insuffisance de transversalité qui caractérise les parcours de santé. Il a insisté sur la création de filières gérontologiques en Rhône-Alpes, soit 26 expériences jugées « novatrices », soutenues et encouragées par l’Agence. Dans un contexte budgétaire contraint par l’ONDAM, le directeur adjoint de l’ARS Rhône-Alpes a engagé les congressistes à ce que leurs débats soient « source d’innovations supplémentaires » ! Dans la foulée, c’est l’adjoint au maire de Lyon, par ailleurs chirurgien, Georges Képénékian, qui a excusé à son tour l’absence du sénateur maire Gérard Collomb. Avant de préciser que celui-ci avait « toujours été très attentif aux propositions de la FEHAP » et que le nouveau contexte sénatorial serait « l’occasion de faire encore progresser les innovations ». Lui aussi a souhaité que « l’efficacité » soit au cœur de ce congrès.
(1) Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne, privés non lucratifs
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne