DE NOTRE CORRESPONDANTE
AVEC CE NOUVEAU PÔLE de cardiologie baptisé « Passerelle », la clinique toulousaine espère entrer dans la cour des grands centres européens de cardiologie. Le projet de 11 000 m2 sur 7 étages, dont la première pierre vient d’être posée, prévoit la création de 35 lits en un seul lieu, cinq salles de chirurgie, une unité de soins intensifs de cardiologie, un centre de la douleur thoracique, un service de cardiologie ambulatoire, un centre d’épreuve d’effort, sept blocs de cardiologie interventionnelle et une salle hybride.
Cette proximité permettra aux équipes de faire du diagnostic et du soin dans un même département. « Grâce à cette nouvelle organisation, nous pourrons développer les circuits courts et des synergies entre cardiologie et chirurgie cardiaque. Nous améliorerons aussi la prise en charge en ambulatoire de nos patients », décrit Dominique Pon le directeur de l’établissement.
Autre atout : un plateau technique adapté aux interventions par robotique dans la prise en charge des troubles de l’arythmie cardiaque. « Une pathologie pour laquelle nous traitons déjà 1 400 patients par an » précise le cardiologue Jean-Paul Albenque.
5 000 patients supplémentaires par an.
Pour ce projet d’envergure de 40 millions d’euros, un quart de l’investissement provient du plan Hôpital 2012, le reste étant financé en fonds propres. Dans cette clinique qui appartient à ses médecins, les bénéfices sont réinvestis dans l’outil de travail.
À la fin de 2015, date programmée de la livraison du nouveau pôle de cardiologie, l’établissement prévoit la prise en charge de 45 000 patients par an (contre 40 000 actuellement). Une croissance d’activité qui devrait néanmoins être absorbée sans nouveau recrutement. « Dans un premier temps, la meilleure organisation des services et notamment cette unité de lieu permettront d’optimiser la prise en charge des patients », affirme le directeur.
La superficie totale de la clinique Pasteur approchera alors les 50 000 m2 dans un quartier en plein devenir, à moins de 10 minutes du Capitole, et à proximité du futur quartier de la Cartoucherie. Un projet définitivement pensé comme celui d’une clinique de centre-ville.
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