La direction générale de l’offre de soins (DGOS, ministère) estime que l’objectif fixé par Marisol Touraine de parvenir en 2016 à un taux de 50 % des actes pratiqués en ambulatoire « est à notre portée ».
Selon les derniers chiffres nationaux actualisés, 44,9 % des actes ont été réalisés en ambulatoire en 2014. Ce taux atteint 53,6 % dans le secteur privé et 33,5 % à l’hôpital.
La chirurgie ambulatoire est en forte progression depuis une dizaine d’années. Entre 2007 et 2013, son taux est passé de 32 % à 43 %. Le ministère mise désormais sur un taux de 62 % à l’horizon 2020. Son plan de développement comporte deux volets : +2,4 points par an entre 2015 et 2017 et +3,2 points par an entre 2017 et 2020. Ségur se fonde en partie sur le rapport IGAS/IGF commis en juillet 2014. Selon les experts, le potentiel maximal de chirurgie ambulatoire est de 65,6 % dès 2018. Outre ce scénario maximal, ils ont élaboré trois plans : un scénario « haut » (62,2 %), un « moyen » (58,9 %) et un « bas » (54,8 %).
Selon les calculs du ministère, 80 % des séjours d’une nuit, 70 % des séjours de deux nuits et 20 % des séjours de trois nuits sans morbidité sont transférables en ambulatoire. L’extension depuis 2015 du périmètre de la chirurgie ambulatoire (IVG médicamenteuse, chirurgie esthétique, biopsie prostatique...) devrait favoriser la pratique.
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