Élections dans la fonction publique hospitalière

La CGT assoit sa place de leader

Publié le 27/10/2011
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LES RÉSULTATS « quasi définitifs » des élections de la FPH sont tombés mais il font débat.

Le ministère a confirmé la première place de la CGT Santé Action Sociale avec un score de 33,51 %, chiffre que le syndicat conteste, annonçant un résultat de 35,74 %. « Ces élections ont été une pagaille terrible, commente la secrétaire générale Nathalie Gamioshipi. Nous sommes donc très prudents ». Le syndicat affiche une progression nette par rapport aux élections de 2007 (31,48 %). La CFDT Santé-Sociaux maintient sa deuxième place, avec 24,46 % des suffrages, score quasi similaire à celui de 2007 (24,37 %). « Une bonne nouvelle », pour la secrétaire générale Nathalie Canieux. La troisième position revient à FO-Santé, qui grignote quelques dixièmes de point, passant de 22,12 % en 2007 à 22,72 % en 2011. Didier Bernus, secrétaire général, se dit « satisfait » de cette mini-progression, « une première depuis 1996 ».

Ces élections ont montré le relatif manque d’implication du personnel de la fonction publique dans la vie syndicale des établissements. Seul un agent sur deux (50,59 %) a pris la peine de glisser un bulletin dans l’enveloppe (le taux réel tombe même 48,6 % après décompte des bulletins blancs et nuls). En 2007, la participation avait atteint 58 %. À qui la faute ? « Les directeurs d’établissement n’y mettent pas beaucoup du leur », regrette Nathalie Canieux. Les trois syndicats appellent à changer les modalités de vote pour les prochaines élections, sans pour autant privilégier le scrutin électronique. « On voit ce que ça donne dans l’Éducation nationale », justifie Nathalie Gamiochipi.

A.B.-I

Source : Le Quotidien du Médecin: 9033