Le Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH) s’inquiète de « la faiblesse des investissements médicaux hospitaliers ». L’organisation syndicale demande à Marisol Touraine qu’une part de l’enveloppe budgétaire allouée aux nouveaux Schémas régionaux d’investissement en santé (SRIS, 45 milliards d’euros sur 10 ans) soit réservée « directement et sans retard aux investissements médicaux ».
À la suite d’une enquête effectuée par ses soins auprès de 110 services hospitaliers d’imagerie, le SRH estime avoir reçu « confirmation des effets négatifs de la tarification à l’activité (T2A) sur le budget des investissements médicaux ». « Une chute des investissements a été constatée dans 61 % des hôpitaux, avec des effets délétères sur plusieurs années », détaillent les radiologues.
Le syndicat précise qu’il existe « une inadéquation préjudiciable entre les équipements d’imagerie et les besoins réels ». Il pointe notamment la nécessité pour la population d’avoir « accès à des techniques non irradiantes, et en particulier à l’IRM », dont le nombre par habitants « est l’un des plus faibles d’Europe ».
« Madame la ministre pourrait, dans l’état actuel des parcs d’équipements de radiologie, être tenue responsable d’une perte de chance pour certains patients », préviennent les radiologues.
40 % des radiologues hospitaliers cotisent au SRH.
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