Une trentaine de personnels, usagers et élus ont occupé dimanche une salle de l’Hôtel-Dieu pour dénoncer le démantèlement progressif du service des urgences.
« Nous avons décidé d’occuper la salle Notre-Dame (...) puisque la direction l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) a donné des consignes à partir de mardi de re-router les patients ailleurs, via les pompiers et le Samu », a dit à l’AFP le Dr Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l’Hôtel-Dieu.
Le personnel poussé dehors ?
« La direction va clairement contre la décision de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le 10 juillet dernier de ne plus fermer les urgences », a-t-il ajouté précisant que les urgences (ophtalmologiques, médico-judiciaires et médico-chirurgicales) accueillent 300 patients par jour. Il a également indiqué que « les pressions sur le personnel continuent pour les obliger à partir ».
Marisol Touraine a décidé de repousser la fermeture à une date indéterminée, ce conflit prenant un tour très politique à quelques mois des municipales.
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