Deux syndicats de personnel non médical, FO et CGT, ont lancé un appel à la grève au sein de l’hôpital Trousseau (AP-HP), dans le 12e arrondissement parisien. Le mouvement a débuté ce lundi matin, pour une durée illimitée. Sont concernées la salle des urgences et les urgences gynécologiques. D’autres services pourraient bientôt rejoindre le mouvement.
Françoise Fouquet, infirmière affiliée à FO, décrit un personnel en grande souffrance : « Le nombre d’accouchements a bondi de 50 % par rapport à l’an passé en raison du transfert, en février, d’une partie de la maternité de l’hôpital Saint-Antoine. À l’occasion de ce transfert, des postes ont été supprimés. Même avec les heures supplémentaires et l’intérim, les personnels ne parviennent plus à faire face, ils sont épuisés. À force de tirer sur la ficelle, certains s’arrêtent. Aujourd’hui, par exemple, il manque quatre aides-soignants. »
Une réunion avec la direction programmée ce mardi
L’hôpital pédiatrique a réalisé 3 100 accouchements entre le 1er janvier et le 31 octobre. La direction de Trousseau organise une réunion demain pour examiner les revendications syndicales.
Outre des embauches, le remplacement des personnels en congé et le paiement des heures supplémentaires, FO et la CGT demandent que le matériel soit renouvelé. « Des scialytiques ne fonctionnent pas, reprend Françoise Fouquet. Des étriers se cassent la figure des tables. Il faut courir après tout, le scotch, les haricots. Ce ne sont pas de bonnes conditions de travail. »
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne