Le SNJMG (Syndicat national des jeunes médecins généralistes) s’était désolidarisé du mot d’ordre lancé par l’ISNIH (Intersyndical national des internes des hôpitaux) le 17 octobre, le jugeant « corporatiste ». Mais la donne a changé, explique en substance Alexandre Husson, président du SNJMG, qui juge que son mouvement « aurait pu écrire lui-même le dernier communiqué de l’ISNIH », annonçant un mouvement de grève illimité à compter du 12 novembre.
Sur ces bases, prévient Alexandre Husson, le SNJMG va annoncer incessamment qu’il rejoint l’ISNIH sur la base d’un mouvement de grève des gardes illimitée à partir du 12 novembre. Le SNJMG va simultanément lancer, à l’attention des jeunes médecins généralistes, un mot d’ordre de fermeture des cabinets d’une journée pour la même date.
Parallèlement, le SNJMG a réalisé un sondage sur internet auquel ont répondu 800 Internes et jeunes médecins. À la question « Le 17 octobre 2012 a débuté un mouvement de protestation et de grève(s) des internes. Que doit-il devenir ? », 75 % des sondés ont souhaité la poursuite du mouvement, indique Alexandre Husson.
La deuxième question était relative à l’attitude que les jeunes médecins devraient adopter face aux « menaces sur la liberté d’installation ». Selon le président du SNJMG, les sondés ont massivement proposé une grève des gardes, voire une ou plusieurs journées de fermeture des cabinets médicaux.
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