Mobilisé pour défendre l'hôpital public, le collectif inter-hôpitaux (CIH) lance une campagne de soutien sur Twitter aux praticiens spécialistes des départements d'information médicale (les médecins DIM) qui pratiquent la grève du codage.
Le CIH s'inquiète en particulier du sort des médecins DIM d'Avicenne (AP-HP) qui, selon lui, sont victimes de « menaces » de la part de leur direction hospitalière. « Nos directeurs administratifs, emmurés dans un autisme où ne résonne que la rentabilité, refusent de s'associer au plus large mouvement de défense de l'hôpital public de la dernière décennie. L'AP-HP a décidé de menacer financièrement et disciplinairement les techniciens des DIM pour empêcher la poursuite de la rétention du codage. »
En soutien, le collectif a donc diffusé le mot clé #JesuisDIM sur Twitter et annonce dans un tweet commun avec les personnels hospitaliers des hôpitaux universitaires de Seine-Saint-Denis (dont fait partie Avicenne) avoir pris la décision de « passer radicalement de la rétention à l'arrêt total du codage ».
À Avicenne, opération #JeSoutiensMonDIM #JeSuisDIM en rapport avec la grève du codage pic.twitter.com/HRPXdxATZ3
— COLLECTIF INTER-HOPITAUX (@CollectInterHop) January 28, 2020
Le collectif appelle les personnels hospitaliers de toute la France de s'associer à cette opération en se prenant en photo avec une affichette #JesuisDiM ou #JesoutiensmonDIM (sur le modèle #JesuisCharlie).
#JeSuisDIM grève du codage pic.twitter.com/0AttuBKIfh
— COLLECTIF INTER-HOPITAUX (@CollectInterHop) January 28, 2020
Chapelet de démissions
En parralèle, le CIH poursuit sa stratégie du chapelet pour occuper le terrain médiatique. Jour après jour, il égrène les démissions des 1 200 médecins chefs de service et d'unités qui ont cessé d'assurer leurs fonctions administratives. Les dernières démissions en date : 51 à Rennes lundi, 28 à Robert Debré et 3 à Dax mardi, 52 à Paris-Saclay (Béclère, Bicêtre, P.-Brousse, A.-Paré, R.-Poincaré, Sainte-Perrine) ce mercredi.
Padhue : Yannick Neuder promet de transformer les EVC en deux temps
À Niort, l’hôpital soigne aussi les maux de la planète
Embolie aux urgences psychiatriques : et maintenant, que fait-on ?
« Les Flying Doctors », solution de haut-vol pour l’accès aux soins en Bourgogne