UNE RÉUNION pour rien. Mardi, lors de leur première séance de concertation au ministère sur les textes d'application de la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires), les intersyndicats de praticiens hospitaliers se sont fait remarquer en refusant d’entamer toute négociation.
Au menu de cette rencontre : un petit arsenal de projets de décrets et d’arrêtés (dont le gros morceau concerne la réforme de la gouvernance de l’hôpital mais qui s’attachent aussi à adapter le statut des PH à la nouvelle donne de la loi Bachelot – les congés maladie, les RTT… sont touchés). En dépit de leur caractère souvent délicat, ce ne sont pas – pour l’instant du moins –, des questions de fond qui ont motivé le mouvement d’humeur des représentants des PH. Si certains présidents de syndicat ont tout bonnement boycotté la réunion, ils l’ont fait pour protester contre la méthode de concertation choisie par la DHOS (direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins). « Elle porte en elle beaucoup de trouble. Les hospitaliers sont divisés en groupes séparés, la FHF [Fédération hospitalière de France] est présente pour l’ensemble des textes… », regrette le Dr François Aubart, président de la CMH (Coordination médicale hospitalière). « Nous voulons travailler avec les présidents de CME, renchérit le Dr Rachel Bocher, présidente de l’INPH (Intersyndicat national des praticiens hospitaliers), le ministère ne doit pas diviser pour mieux régner. »
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