À 61 ans, Alain Manville va sans doute prendre sa retraite, à moins qu’il ne s’oriente vers le privé. Il laisse vacant un poste convoité. Plusieurs directeurs d’hôpital ont déjà indiqué qu’ils étaient intéressés par le CHU de Montpellier. Jean-Olivier Arnaud, DG du CHU de Nîmes. Daniel Moinard, ancien DG du CHU de Toulouse (actuellement à l’ANAP – Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé). Ou encore Jean-Pierre Dewitte, DG du CHU de Poitiers. Les téléphones chauffent, et les renseignements s’échangent. S’il est reconnu stratégique et compétent, Jean-Pierre Dewitte n’a pas la cote pour autant. « Les médecins de Poitiers nous disent qu’ils sont prêts à nous l’envoyer tout de suite. Ce n’est pas bon signe, car la casse est terrible ici. Il nous faut un psychologue », raconte ce praticien montpelliérain sous couvert d’anonymat. Le ministère de la Santé ne serait pas pressé de trouver un remplaçant. Histoire de ne pas se tromper. Il s’agira de la première nomination d’un DG de CHU selon les nouvelles règles fixées par la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires). En Conseil des ministres, donc, avec une ouverture au privé. « Un candidat privé, pourquoi pas. Tout dépend d’où il viendra. S’il vient de Renault ou France Télécom, ce ne sera pas le meilleur des choix ! », ironise le député Jacques Domergue.
Déjà des candidats pour la relève
Publié le 12/04/2010
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D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8748
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