Si le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHARe) attendait de pied ferme le décret paru mardi 15 septembre reconnaissant officiellement le Covid-19 comme maladie professionnelle pour les soignants, son contenu l'a laissé perplexe.
La structure appelle à une modification du texte sur plusieurs points. Le SNPHARe demande un élargissement des critères d'entrée dans le tableau des maladies professionnelles aux formes non respiratoires. « Exit les anosmies, agueusies et autres séquelles que l'on découvre peu à peu, et dont la chronicité est très invalidante », s'offusque le syndicat dans un communiqué diffusé le 21 septembre. « Les professionnels concernés devront alors passer par une voie complémentaire dont on peut craindre la lenteur administrative », s'inquiète-t-il.
En outre, le syndicat regrette que le délai de prise en charge, fixé à 14 jours, ne soit pas rétroactif et ne prenne pas en compte les contaminations antérieures à la parution du décret. Il exige ainsi un nouveau document réglementaire « permettant de corriger de manière rétroactive les déclarations de Covid non faites ou mal faites, en cas de contamination préalable au décret ».
Hôpitaux de Marseille : « l’affaire Adida est une déflagration », juge le DG de l’AP-HM François Crémieux
Santé des soignants : deux prix pour valoriser l’engagement des blouses blanches pour leurs pairs
Accès aux soins psy : l’alerte de la FHF
Directeur d’hôpital, un « métier exigeant et d’engagement » dont il faut « prendre soin », plaide l’ADH