Dès qu’il est question de mettre en œuvre le principe d’égalité entre hommes et femmes dans les hautes instances de santé, « les vieux mâles blancs » font de la résistance.
Cette pique a été adressée par les usagers du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), à l’occasion du renouvellement 100 % masculin du collège de la Haute autorité de santé (HAS), en janvier dernier. Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel, en étaient les instigateurs. Désormais, huit hommes (dont quatre issus du monde hospitalier) composent l’instance-clé de la HAS. Le CISS n’a pas manqué d’étriller ce « camouflet pour la démocratie comme pour la parité », d’autant que les usagers font plutôt office de bons élèves. Bernadette Devictor préside la Conférence nationale de santé (CNS) depuis 2011. Et début mai, Danièle Desclerc-Dulac a été élue à la tête du CISS, succédant à une autre femme, Claude Rambaud.
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