À l'initiative de la CGT santé et action sociale, quatre collectifs (inter-urgences, inter-blocs, printemps de la psychiatrie et coordination nationale), deux syndicats (SUD et CFE-CGC) et l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) appellent à « une journée de mobilisation et de grève nationale dans le secteur de la santé, du médico-social et du social » le mercredi 15 octobre. Une mobilisation est prévue à Paris « et ailleurs », précisent les huit structures.
« La deuxième vague de crise Covid-19 risque de faire s'écrouler notre système de santé et d'action sociale », peut-on lire dans un communiqué unitaire. Quelques mois après le Ségur de la santé, les syndicats mobilisés réclament l'ouverture massive de lits, une augmentation salariale pour atteindre 300 euros par mois, et la formation de personnels notamment.
Ils qualifient les protocoles d'accord du Ségur, qui avaient abouti à une augmentation de 183 euros net mensuels supplémentaires pour les personnels (hors médecins), d'« inadaptés aux demandes et revendications ». « Les manques d'effectif récurrents partout dans les services et les établissements dans tout le pays sont inacceptables et doivent cesser », écrivent les grévistes.
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