L’impasse des négociations conventionnelles et le blocage des revalorisations à l’orée d’élections régionales les 14 et 21 mars rappelle étrangement le climat qui avait précédé l’essor des coordinations généralistes en 2001-2002.
Échaudés par le blocage de la consultation à 17,50 euros, les omnipraticiens s’étaient mobilisés dès la fin de 2001 pour réclamer le passage du C à 20 euros et de la visite à 30 euros. Slogans efficaces. Une grève des gardes de nuit est organisée le 15 novembre à l’appel de la CSMF. Devant le refus du gouvernement de négocier, la CSMF et le SML appellent à une « journée sans toubib » le 23 janvier 2002. Le 24, un accord signé entre l’assurance-maladie et MG-France fait passer le C à 18,50 euros, augmente les majorations pour les visites de nuit et de week-end et permet la création d’un forfait d’astreinte de 50 euros. Cet accord ne calme personne. Le mouvement des coordinations s’amplifie. Une coordination nationale est créée en février. Puis c’est l’escalade. Des milliers de professionnels en colère défilent dans les rues de Paris le 10 mars. Quatre « ponts sans toubibs » sont organisés en avril et mai. Des milliers de généralistes appliquent le C à 20 euros par décision unilatérale. L’accord signé le 5 juin par la CSMF, le SML et MG-France avec l’assurance-maladie porte entérine le C à 20 euros et à l’automne le V à 30 euros. Il met fin à six mois de conflit.
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