Mercredi matin, le tribunal de grande instance (TGI) de Marseille a accepté de prolonger de six mois la période d’observation du Grand conseil de la mutualité (GCM), en redressement judiciaire depuis novembre.
Onze centres de santé des Bouches-du-Rhône et la clinique privée de Bonneveine sont menacés de fermeture. « Nous allons profiter de ces six mois pour présenter un nouveau projet en phase avec les besoins et revendications des équipes médicales », explique Robert Peiron, délégué CGT, qui n’est pas contre cet « accompagnement judiciaire un peu serré ». La prochaine audition est prévue le 12 juin.
Lesté d’une ardoise de quatre millions d’euros, le GCM est soumis depuis janvier 2011 à un plan d’équilibre budgétaire loin de satisfaire les professionnels de santé. Premier réseau de santé après l’hôpital, les 54 services de soins et d’accompagnement mutualistes de la région prennent en charge chaque année 200 000 patients et emploient 1 200 salariés.
« Après ces premiers six mois d’observation, nous espérons que le TGI nous donnera un nouveau semestre, précise Robert Peiron. Nous nous opposerons à tout projet de démantèlement du réseau de soin mutualiste afin de conserver la centaine d’emplois menacés ».
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