Une technicienne de laboratoire s’est donné la mort dans les toilettes du service de la médecine du travail à l’hôpital de l'Hôtel-Dieu, a annoncé ce mardi le syndicat de personnels SUD Santé de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).
Selon le syndicat, elle avait prévenu la direction générale de l'établissement par email qu'un « événement tragique » aurait lieu. Le syndicat dit avoir alerté (avec d'autres organisations) sur le « danger grave et imminent » autour de cet agent. SUD Santé reproche à la direction de l'AP-HP un « manque de suivi médical et de protection de cet agent », qui avait déjà fait une tentative de suicide sur son lieu de travail en 2016.
L'AP-HP a confirmé le décès mardi après-midi. « En arrêt maladie depuis juillet 2017, cet agent avait rendez-vous avec une psychologue du service, a précisé le CHU par voie de presse. Malgré l’intervention des équipes de l’Hôtel-Dieu, la victime n’a pas pu être réanimée. La famille a été immédiatement prévenue. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place et a accueilli les personnels qui le souhaitaient. »
Des mesures d'accompagnement avaient été prises
L’AP-HP a également précisé les actions entreprises les jours précédant le décès de l'agent. Le 28 février, deux assistantes sociales de l’hôpital Tenon (où travaillait la salariée de AP-HP) ont notamment effectué une visite à son domicile (elle était absente). Ce même jour, la « personne de confiance » de l’agent a été à plusieurs reprises en contact avec le CHU et a indiqué qu’elle n’était jamais laissée seule, poursuit l'AP-HP.
Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) central extraordinaire se réunira jeudi 8 mars pour analyser les causes du décès.
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