Jeudi matin, une petite centaine de personnels hospitaliers ont manifesté leur mécontentement devant le siège de l’Assistance publique-Hopitaux de Paris (AP-HP), au cœur de la capitale glacée par le froid. En jeu : la suppression de 45 postes de correspondants du centre de Sécurité sociale professionnelle (dit « centre 602 »), géré par la Mutuelle complémentaire de la ville de Paris (MCVP-AP).
« Répartis sur tous les établissements de l’AP-HP, ces correspondants sont des agents reclassés, en majorité d’anciens aides-soignants chargés de faire le lien entre la Sécurité sociale professionnelle et les personnels hospitaliers », explique Dominique Flecher, président de la MCVP-AP et syndicaliste USAP-CGT.
Photo S. Toubon
L’AP-HP emploie 90 000 professionnels de santé, dont 22 000 médecins. Le « centre 602 » couvre 77 000 agents de la fonction publique de la ville de Paris, dont 30 000 hospitaliers de l’AP-HP.
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