Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHAR-E) a décidé de lever le préavis de grève déposé pour le mercredi 1er juin. Dénonçant il y a quelques semaines les conditions de travail de plus en plus difficiles des praticiens et s'agaçant de l'inertie de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour renforcer l'attractivité des carrières en anesthésie-réanimation, le syndicat avait menacé d'entrer en grève en l'absence d'ouverture de négociations spécifiques.
Le syndicat estime avoir été entendu. « Nos représentants élus à la commission médicale d'établissement ont été reçus et écoutés, ce qui permet d'envisager les discussions à venir dans un climat serein », souligne son président le Dr Yves Rébufat. Le SNPHAR-E veut croire que la reprise du dialogue social avec l'AP-HP permettra de faire évoluer la reconnaissance du travail des anesthésistes-réanimateurs.
Dans une lettre adressée à Martin Hirsch, patron de l'AP-HP, le syndicat avait réclamé le passage en temps continu (48 heures hebdomadaires au lieu de 10 demi-journées) pour les services d'anesthésie-réanimation demandeurs, la garde de 24 heures créditée à la hauteur de cinq demi-journées (DJ) et la revalorisation de la rémunération du temps de travail additionnel au même titre que les PH intérimaires – soit 650 euros net pour 10 heures d'activité.
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