L’activité des 25 blocs opératoires du nouvel hôpital Pierre-Paul Riquet de Toulouse a été fortement perturbée mercredi par « une grève illimitée » des personnels, qui dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail.
Au premier jour de grève, mardi, 40 % des opérations ne relevant pas de l’urgence avaient été déprogrammées. Le taux de grévistes était alors officiellement de 72 % et une cinquantaine d’agents ont été assignés pour assurer le service minimum.
En avril-mai, un énorme déménagement vers le nouveau bâtiment de 85 000 m2 a concerné 2 000 personnes travaillant auparavant dans le site pavillonnaire de Purpan et à l’hôpital Rangueil. Les infirmiers et aides-soignants – qui sont 180 au total – se plaignent de « l’hyper-polyvalence » qui leur est demandée. Les grévistes assurent aussi que les infirmières doivent parcourir en moyenne 10 km par jour – des podomètres faisant foi – dans l’immense bâtiment où l’organisation des salles a été « mal pensée », et ils pointent « un manque d’effectifs hors salles d’opération ».
Des groupes de travail se pencheront sur tous les types de problèmes, de l’éloignement de certaines salles à la différence de hauteur entre les chariots et les tables.
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