L'annonce de ce disgnostic étant terrible, le Pr Pascal Hammel conseille d'apporter des informations aux patients :
« La chirurgie n’est pas souvent possible et elle peut même être délétère si elle est réalisée dans de mauvaises indications. Elle nécessite une expertise particulière et doit donc être réalisée dans des centres à gros volume pour ce type de chirurgie.
Bien qu’il s’agisse d’une maladie grave dont on ne guérit que rarement, et malgré son épouvantable réputation, les traitements ont progressé et tous sont importants : pas seulement la chimiothérapie mais aussi les soins de support, essentiels dans la prise en charge.
Les informations accessibles sur internet sont globales et pas forcément adaptées à votre cas : un malade donné n’est pas une statistique, et il faut souvent se donner plusieurs mois pour se faire une opinion sur le potentiel évolutif d’une tumeur, son contrôle par les traitements et son pronostic.
Il faut se concentrer sur son cas et faire confiance à ses soignants qui adapteront au mieux les traitements en fonction de chaque situation.
Un Programme d’Actions Intégrées de Recherche (P.A.I.R.) vient d’être lancé pour 2017 par l’INCa, en collaboration avec l’A.R.C. et de la Ligue contre le Cancer, et de nombreuses études sont en cours avec les groupes coopérateurs de cancérologie et le soutien de la fondation A.R.CA.D. dédiée aux cancers digestifs dont celui du pancréas. »
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