-› Le sexe féminin est le principal facteur de risque de trouble anxieux caractérisé.
-› Le déterminisme génétique peut générer des anomalies de certains neuromédiateurs (sérotonine), mais vaut surtout pour les traits de personnalité, qui peuvent induire chez le sujet une vulnérabilité vis-à-vis de l'anxiété. Les personnalités concernées sont surtout les personnalités évitantes (hypersensibilité au jugement négatif d'autrui avec évitement de certaines activités), dépendantes (besoin d'être pris en charge avec recherche exagérée du soutien ou des conseils d'autrui) et obsessionnelles compulsives (2). Toutes ces personnalités ont pour point commun de ressentir un sentiment d’incapacité à contrôler leur environnement, ce qui les expose au risque de présenter des symptômes anxieux.
-› Quant au "névrosisme", souvent retrouvé au cours des troubles anxieux, mais aussi au cours de la dépression, il désigne non pas un type de personnalité, mais une disposition aux émotions négatives, associée à une instabilité émotionnelle. Il existe des échelles de névrosisme, qui permettent de le mesurer et d'établir un score de névrosisme. On aborde ainsi la personnalité de façon dimensionnelle, et non plus catégorielle.
-› Les événements de vie traumatisants constituent également des facteurs de risque, et de façon plus générale, l'éducation et le style de vie familial influent sur l’apparition des troubles anxieux.
-› La dépression expose au risque de trouble anxieux, bien que généralement, la relation soit inverse.
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