- En diminuant la quantité de sommeil profond, la prise d'hypnotiques benzodiazépiniques est responsable de perturbations de l’architecture du sommeil, induisant un sommeil de mauvaise qualité et potentiellement non récupérateur.
- Il existe un phénomène de tolérance, avec épuisement de l'effet du médicament à court terme, nécessitant d'augmenter la dose et/ou d'associer d'autres médicaments sédatifs. Jusqu'à l'installation d'une pharmacodépendance, physique et psychologique. In fine, l'insomnie s'aggrave malgré la consommation régulière d'un ou plusieurs hypnotiques, au prix non seulement d'un mauvais sommeil mais aussi d'accidents liés aux effets secondaires du traitement.
- « Cette insomnie iatrogène est longtemps niée par le patient. L'amélioration transitoire du temps de sommeil s'accompagne d'une sensation initiale de mieux-être. Mais lorsque la prise se prolonge et perd en efficacité, avec réapparition des éveils nocturnes, le sujet se déclare volontiers encore satisfait de son traitement, alors même que la mesure objective des paramètres du sommeil atteste la réalité des troubles. C’est le fait de l'amnésie antérograde liée au traitement, le patient oubliant qu'il s'est réveillé plusieurs fois durant la nuit ! »
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