- Le tabac.
La poursuite du tabagisme augmente la fréquence des exacerbations. L’inverse est heureusement vrai : le sevrage tabagique diminue la fréquence des exacerbations. L’augmentation des exacerbations chez les patients avec BPCO qui continuent à fumer est l’une des causes du pronostic les plus défavorables dans cette population.
L’éviction des autres irritants respiratoires est également nécessaire, et relève à la fois d’une problématique individuelle (RGO ?) et sociétale (conditions climatiques et pics de pollution urbaine par exemple).
- La vaccination.
Après le sevrage tabagique, la vaccination [5] est l’intervention à la fois la plus efficace et la plus économique pour la réduction de l’incidence des exacerbations.
La vaccination grippale diminuerait la mortalité de plus de 50 % chez les plus de 65 ans, ainsi que l’incidence des hospitalisations. La vaccination antipneumococcique (1 dose de vaccin 23-valent) est recommandée avec un fort niveau de preuve.
- L’observance et l’éducation thérapeutique.
Deux études récentes de grande ampleur [6, 7] confirment avec un niveau de preuve élevé l’efficacité symptomatique des bronchodilatateurs et des associations corticoïdes inhalés+β2-agoniste de longue durée d’action sur la qualité de vie et la fréquence des exacerbations (niveau de preuve élevé).
Il faut toujours vérifier que la technique d’inhalation est correcte et, dans le cas contraire, évaluer si la forme d’administration est la plus adéquate.
Le médecin généraliste a toute sa place ici. L’absence de médecin traitant désigné est d’ailleurs un facteur de risque de réadmission [4] après une hospitalisation (OR = 1,435, IC à 95 % [0,14 - 1,34], p = 0,008).
La dimension éducative est prépondérante et doit incontestablement être renforcée : 60 % des patients des patients suivis pour une BPCO disent n’avoir jamais entendu le terme d’ «exacerbation » [11]…
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