- Le diagnostic de BPCO repose sur les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) effectuées en dehors de tout épisode d’exacerbation, chez des sujets à risque.
Et les les facteurs de risque de BPCO sont :
- tabagisme > 20 PA chez l’homme
- tabagisme > 15 PA chez la femme
- associé ou non à l’inhalation de cannabis
- incluant le tabagisme passif - et/ou exposition professionnelle ou domestique à des toxiques ou irritants (silice, poussières de charbon, poussières végétales et de moisissures).
- Les EFR permettent de mesurer deux paramètres importants :
- le rapport volume expiratoire maximal en une seconde sur capacité vitale (VEMS/CV), qui permet d’affirmer le trouble ventilatoire obstructif quand il est < 70%
- le VEMS, qui permet d’évaluer la sévérité de cette obstruction.
- L'exacerbation a une définition clinique : il s’agit de la majoration des symptômes respiratoires au-delà des variations quotidiennes (en pratique, d’une durée ≥ 48 h ou justifiant une modification thérapeutique).
Les critères couramment utilisés sont ceux de la triade d’Anthonisen : l'augmentation de la dyspnée, de la toux, du volume de l’expectoration ou la modification de l’expectoration (aspect purulent).
Lorsqu’elle est d'intensité légère, elle n’entraîne pas forcément de consultation ; mais elle peut aussi, de manière non rare, être un mode de découverte de la BPCO.
L'exacerbation peut mettre en jeu le pronostic vital, on parle alors d'exacerbation sévère ou de décompensation.
Mise au point
La périménopause
Mise au point
La sclérose en plaques
Etude et Pratique
Appendicite aiguë de l’enfant : chirurgie ou antibiotiques ?
Mise au point
Le suivi des patients immunodéprimés en soins primaires