L’examen clinique débute par l’interrogatoire du sujet qui est toujours essentiel.
→ Des symptômes (voir encadré E1), parfois minimisés ou « oubliés », doivent être recherchés (3). Leur lien avec l’effort, pendant ou juste après, leur ancienneté et leur reproductibilité seront précisés. Contrairement à l’interprétation fréquente du pratiquant, rappelons que la disparition d’un symptôme lors de la poursuite de l’effort n’est pas en faveur de sa bénignité.
→ Une dyspnée anormale à l’effort peut révéler diverses pathologies. En premier lieu une anémie bien sûr, mais aussi des troubles des différents systèmes ventilatoires, cardiovasculaires et musculaires, sollicités à l’effort. Devant une dyspnée mal tolérée, limitante, manifestement inappropriée et non expliquée par une prise de poids marquée récente ou par un déséquilibre intensité d’effort-niveau d’entraînement, un avis pneumologique et/ou cardiologique est justifié.
→ Le diagnostic d’asthme d’effort est trop souvent posé à tort chez l’enfant ou l’adolescent avec proposition d’un traitement d’épreuve qui devient régulièrement chronique même en l’absence d‘efficacité. L’asthme d’effort est caractérisé par une toux post-effort et non par une dyspnée gênante régressant rapidement à l’arrêt de l’exercice. Les dyspnées d’apparition brutale, avec gêne thoracique, sensation de jambes coupées et imposant la diminution ou l’arrêt de l’effort intense sont souvent liées à des troubles du rythme cardiaque potentiellement graves.
→ Les palpitations à l’effort, sensations de battements cardiaques « rapides », « forts », irréguliers ou non, isolées ou associées à une symptomatologie plus ou moins riche, révèlent souvent une arythmie. Une auscultation de repos normale n’élimine en rien une pathologie arythmogène adrénergique. L’électrocardiogramme de repos reste l’examen diagnostique initial de référence. Présentes au repos et aggravées ou révélés par l’effort, les palpitations méritent un avis cardiologique avant d’autoriser une pratique sportive bien qu’elles ne soient pas toujours synonymes de gravité. Le syndrome du cardiofréquencemètre (voir figure 1) correspond à l’observation par le sportif sur sa montre d’une inadaptation de la fréquence cardiaque, tachycardie plus que bradycardie, au niveau d’effort réalisé.
→ La douleur thoracique liée à l’effort mérite une description précise quand à sa localisation, son type, son lien (constant ou intermittent en particulier) avec l’effort. Elle n’est pas pathognomonique d’une coronaropathie et son interprétation doit prendre en compte le risque cardiovasculaire (sexe, âge, antécédents familiaux et autres facteurs de risque classiques) du sujet pour guider la demande d’un éventuel bilan spécialisé.
→ Le « malaise » (sensation de mal-être) lié à l’effort peut être le premier signe d’une pathologie grave, sa survenue impose donc un avis médical avec interruption de la pratique sportive dans l’attente de son étiologie. Les causes les plus fréquentes des malaises liés à l’effort sont réflexes (vagales), cardiaques ou métaboliques (voir tableau 1). L’interrogatoire du patient et des témoins éventuels de l’accident est essentiel pour guider les éventuels bilans spécialisés complémentaires.
Les antécédents du patient (pathologies, traitement, etc.) ainsi que les caractéristiques de l’effort seront notés. Une éventuelle cause traumatique doit d’abord être éliminée. Niveau d’entraînement du patient, intensité et durée de l’exercice, expérience de l’effort réalisé et conditions environnementales, d’alimentation et d’hydratation associées doivent être analysés.
→ Le type de malaise, avec ou sans perte de connais-sance réelle, association ou non à des symptômes ou à des prodromes, inaugural ou répété est précisé. La précision du lien avec l’effort est essentielle. Un malaise pendant l’effort évoque une étiologie cardiaque. Il peut survenir à l’emporte-pièce sous forme de syncope (perte de connaissance totale et brève inférieure à 5 minutes) ou être précédé ou accompagné de symptômes, douleur thoracique ou palpitations surtout.
Une lipothymie (perte de connaissance incomplète d’installation progressive à type de vertige, évanouis-sement, voile noir, etc.), survenant après l’effort (tout début de la récupération ou retardé) évoque une cause vagale. C’est la principale cause de malaise réflexe induit par l’effort. Associé à des prodromes « riches », le malaise vagal touche plutôt les sujets peu entrainés et en particulier les adolescents. Chez un(e) adolescent(e) peu entraîné(e), un malaise progressif à l’acmé d’un effort intense sans réelle perte de connaissance (importance de l’interrogatoire des témoins) associé à une sensation d’épuisement et avec hyperventilation inadaptée n’est pas rare.
Cette symptomatologie qui correspond à une forme de spasmophilie et doit pas contre-indiquer la pratique sportive. Les diagnostics d’hypoglycémie et d’épilepsie sont très souvent retenus, parfois à tort, pour des syncopes liées à l’effort. Rappelons qu’un électrocardiogramme fait partie des examens indispensables du bilan de première intention en cas de syncope.
→ Des symptômes (voir encadré E1), parfois minimisés ou « oubliés », doivent être recherchés (3). Leur lien avec l’effort, pendant ou juste après, leur ancienneté et leur reproductibilité seront précisés. Contrairement à l’interprétation fréquente du pratiquant, rappelons que la disparition d’un symptôme lors de la poursuite de l’effort n’est pas en faveur de sa bénignité.
→ Une dyspnée anormale à l’effort peut révéler diverses pathologies. En premier lieu une anémie bien sûr, mais aussi des troubles des différents systèmes ventilatoires, cardiovasculaires et musculaires, sollicités à l’effort. Devant une dyspnée mal tolérée, limitante, manifestement inappropriée et non expliquée par une prise de poids marquée récente ou par un déséquilibre intensité d’effort-niveau d’entraînement, un avis pneumologique et/ou cardiologique est justifié.
→ Le diagnostic d’asthme d’effort est trop souvent posé à tort chez l’enfant ou l’adolescent avec proposition d’un traitement d’épreuve qui devient régulièrement chronique même en l’absence d‘efficacité. L’asthme d’effort est caractérisé par une toux post-effort et non par une dyspnée gênante régressant rapidement à l’arrêt de l’exercice. Les dyspnées d’apparition brutale, avec gêne thoracique, sensation de jambes coupées et imposant la diminution ou l’arrêt de l’effort intense sont souvent liées à des troubles du rythme cardiaque potentiellement graves.
→ Les palpitations à l’effort, sensations de battements cardiaques « rapides », « forts », irréguliers ou non, isolées ou associées à une symptomatologie plus ou moins riche, révèlent souvent une arythmie. Une auscultation de repos normale n’élimine en rien une pathologie arythmogène adrénergique. L’électrocardiogramme de repos reste l’examen diagnostique initial de référence. Présentes au repos et aggravées ou révélés par l’effort, les palpitations méritent un avis cardiologique avant d’autoriser une pratique sportive bien qu’elles ne soient pas toujours synonymes de gravité. Le syndrome du cardiofréquencemètre (voir figure 1) correspond à l’observation par le sportif sur sa montre d’une inadaptation de la fréquence cardiaque, tachycardie plus que bradycardie, au niveau d’effort réalisé.
→ La douleur thoracique liée à l’effort mérite une description précise quand à sa localisation, son type, son lien (constant ou intermittent en particulier) avec l’effort. Elle n’est pas pathognomonique d’une coronaropathie et son interprétation doit prendre en compte le risque cardiovasculaire (sexe, âge, antécédents familiaux et autres facteurs de risque classiques) du sujet pour guider la demande d’un éventuel bilan spécialisé.
→ Le « malaise » (sensation de mal-être) lié à l’effort peut être le premier signe d’une pathologie grave, sa survenue impose donc un avis médical avec interruption de la pratique sportive dans l’attente de son étiologie. Les causes les plus fréquentes des malaises liés à l’effort sont réflexes (vagales), cardiaques ou métaboliques (voir tableau 1). L’interrogatoire du patient et des témoins éventuels de l’accident est essentiel pour guider les éventuels bilans spécialisés complémentaires.
Les antécédents du patient (pathologies, traitement, etc.) ainsi que les caractéristiques de l’effort seront notés. Une éventuelle cause traumatique doit d’abord être éliminée. Niveau d’entraînement du patient, intensité et durée de l’exercice, expérience de l’effort réalisé et conditions environnementales, d’alimentation et d’hydratation associées doivent être analysés.
→ Le type de malaise, avec ou sans perte de connais-sance réelle, association ou non à des symptômes ou à des prodromes, inaugural ou répété est précisé. La précision du lien avec l’effort est essentielle. Un malaise pendant l’effort évoque une étiologie cardiaque. Il peut survenir à l’emporte-pièce sous forme de syncope (perte de connaissance totale et brève inférieure à 5 minutes) ou être précédé ou accompagné de symptômes, douleur thoracique ou palpitations surtout.
Une lipothymie (perte de connaissance incomplète d’installation progressive à type de vertige, évanouis-sement, voile noir, etc.), survenant après l’effort (tout début de la récupération ou retardé) évoque une cause vagale. C’est la principale cause de malaise réflexe induit par l’effort. Associé à des prodromes « riches », le malaise vagal touche plutôt les sujets peu entrainés et en particulier les adolescents. Chez un(e) adolescent(e) peu entraîné(e), un malaise progressif à l’acmé d’un effort intense sans réelle perte de connaissance (importance de l’interrogatoire des témoins) associé à une sensation d’épuisement et avec hyperventilation inadaptée n’est pas rare.
Cette symptomatologie qui correspond à une forme de spasmophilie et doit pas contre-indiquer la pratique sportive. Les diagnostics d’hypoglycémie et d’épilepsie sont très souvent retenus, parfois à tort, pour des syncopes liées à l’effort. Rappelons qu’un électrocardiogramme fait partie des examens indispensables du bilan de première intention en cas de syncope.
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