Vivre vieux...

Publié le 22/03/2018
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Ayant eu l’occasion de lire le Quotidien du Médecin, j’ai été intéressée par l’article sur les personnes âgées d’une île en Grèce qui a beaucoup de personnes âgées de 90 ans ou plus. Ayant moi-même 87 ans, j’ose penser -mais je ne suis pas médecin- que le facteur le plus important est moral. Je parle de l’aide qu’apportent la famille et les amis que l’on a.

Évidemment, ma mauvaise audition -et j’ai des aides auditives- me gène beaucoup dans les réunions familiales ou amicales, mais j’ai quand même plaisir à y aller. Je vois avec plaisir mes petits-enfants qui m’écrivent assez souvent ou envoient des textos.

C’est mon maximum de modernité. Je n’ai pas Internet comme beaucoup de gens de mon âge et même des plus jeunes m’a dit une amie. Il y a des bons côtés, donc je profite à l’occasion, chez mes enfants, et je sais qu’Internet c’est mauvais pour l’environnement. Évidemment, je sais que le reste (régime, ne pas fumer, etc.) est important mais ce n’est pas le principal, si vous êtes isolé avec une vie triste.

D’ailleurs, voyez par vous-même si vous avez des parents de mon âge ou plus âgés encore. Ils doivent vous dire le plaisir qu’ils ont à une visite, recevoir un courrier, un coup de téléphone quand on entend bien. Voilà ce dont je voulais témoigner. L’ennui c’est que ma poste réduit ses horaires d’ouverture et enlève des boîtes aux lettres…

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Madame Simonet, Arles (13)

Source : Le Quotidien du médecin: 9650