Un arrêté permettant le recours, dans les structures médicalisées, à un test de dépistage rapide du virus du sida dans quatre « situations d'urgence » a été publié mercredi au Journal officiel. Selon ce texte, le test rapide d'orientation diagnostique (TROD) pourra être utilisé en cas d'accident d'exposition au sang pour tester la personne « source », en cas d'exposition sexuelle récente afin de proposer éventuellement un traitement post-exposition, au cours d'un accouchement pour une femme dont on ne sait pas si elle est infectée ou non, en cas d'urgence diagnostique devant des symptômes évoquant un sida. Ces tests rapides pourront être réalisés par les médecins de ville et, dans les établissements de santé ou les services de santé, par les médecins, les biologistes médicaux ou les sages-femmes, ainsi que par les infirmiers et les techniciens de laboratoire, sous la responsabilité d'un médecin ou d'un biologiste médical. Ce type de test permet d'obtenir un diagnostic de séropositivité en 30 minutes après prélèvement d'une simple goutte de sang au bout du doigt. Le résultat du test rapide sera annoncé au patient « au cours d'une consultation médicale individuelle ». Il sera « obligatoirement validé » que le résultat soit négatif ou positif, par un diagnostic biologique classique.
VIH : quand proposer un test de dépistage rapide
Publié le 09/06/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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