DE deux à trois mille personnes selon les organisateurs, mille trois cents d'après la gendarmerie, ont manifesté à Fleurs (Loire) contre la prochaine fermeture, la nuit, du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) dans cette ville.
Une centaine d'élus locaux, dont le président du conseil général de la Loire, Pascal Clément, de Démocratie libérale (DL), se trouvaient en tête du cortège qui a défilé dans les rues de la ville en brandissant des pancartes « non à la fermeture du SMUR de Fleurs ».
A l'ouverture de la session budgétaire de l'assemblée départementale, Pascal Clément a déclaré que « la suppression du SMUR pose, à une partie de notre population, un grave problème de sécurité sanitaire la nuit, dans un premier temps ».
D'après le projet de l'agence régionale de l'hospitalisation (ARH), ce service d'urgence, qui ne dispose pas d'un effectif médical suffisant, ne devrait bientôt plus fonctionner la nuit, devenant une antenne du SMUR de l'hôpital de Montbrison (Loire), situé à 25 kilomètres.
Chaque année, entre 30 et 50 vies sont sauvées grâce à l'intervention nocturne de ce SMUR, selon les délégués syndicaux FO et CFDT de l'hôpital de Fleurs, qui couvre un bassin de population de 100 000 habitants, sur le Forez et sur une partie des monts du Lyonnais, y compris dans le département du Rhône.
Sa suppression impliquerait des délais d'intervention plus longs, liés à la venue d'une équipe médicale de Montbrison, de Roanne ou de Saint-Etienne.
Le mois dernier, le conseil d'administration de l'hôpital de Fleurs a décidé, à l'unanimité, de faire appel, auprès du gouvernement, de cette décision de l'ARH.
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