SON VISAGE buriné, ses muscles saillants, ses superbes jantes et ses moteurs puissants inspirent le respect.
Le Q7 ne fait pas mystère de ses intentions : rogner sur les prérogatives du Cayenne, du Range Rover, du X5 et de son cousin le Touareg, dont il reprend la plate-forme. Un sacré challenge qu’il paraît en mesure de relever.
Ne nous y trompons pas, le Q7 est plutôt conçu pour les routes américaines. En France, où il est commercialisé depuis le début mars, il sera forcément montré du doigt. Pas sûr pourtant que les cris d’orfraie qu’il va déclencher sur son passage l’atteignent. Le Q7 reste sourd aux critiques. Est-il réellement critiquable ? Franchement, non. Que ce soit en termes de qualité, d’équipements ou de sécurité active, le Q7 joue dans la cour des grands.
Ses tarifs seront évidemment jugés indécents. Mais quand on atteint un tel niveau d’excellence, il est presque logique d’afficher des prix aussi élevés. Lesquels n’ont au demeurant nullement entravé la marche triomphale du Cayenne.
Absent du créneau du SUV (Sport Utility Vehicle), Audi débarque sans le moindre complexe dans un marché qu’il avait jusqu’à présent délaissé au profit de ses rivaux historiques. Si l’on en croit l’accueil qu’il a déjà reçu, le Q7 a un bel avenir devant lui.
L’All Road, qui aura bientôt un successeur, fait « petit garçon » à ses côtés. C’est tout dire. Avec le Q7, qui recevra le renfort d’un V6 3.6 FSI, 280 ch en fin d’année, Audi place donc la barre très haut.
Esthétiquement, il se caractérise par ses optiques arrière intégrées au hayon, son double pot d’échappement et son gros museau orné de la fameuse calandre « sigle frame », trait d’union de toutes les Audi.
La technologie Quattro, les motorisations pointues, la boîte séquentielle sont là pour légitimer ses compétences.
A ses qualités dynamiques, le Q7 ajoute une note de convivialité qui sera certainement très appréciée des chefs de famille fortunés ou des cadres supérieurs auxquels il se destine. Le Q7 est en effet livrable en cinq (2 + 3), six (2 + 2 + 2) ou sept (2 + 3 + 2) places.
On n’épiloguera pas sur ses attributs technologiques dont quelques-uns impliquent de copieuses rallonges budgétaires, tels que le contrôle de la distance entre deux véhicules, version sophistiquée du régulateur de vitesse, la suspension pneumatique et surtout l’« Audi Side Assist » qui, via deux radars installés sur le pare-choc arrière, surveille l’angle mort. Des diodes jaunes préviennent d’un changement de file inopportun. Voilà ce qui s’appelle de la technologie intelligente.
Le Q7 en bref
– Longueur : 5,086 m.
– Largeur : 1,983 m.
– Empattement : 3,002 m.
– Nombre de places : 5, 6 ou 7.
– Poids à vide : 2 240 kg (4.2 l FSI), 2 295 kg (V6 3 l TDI).
– Volume du coffre : 775 l (2 035 l dossiers arrière rabattus).
– Contenance réservoir : 100 l.
– Boîte de vitesses : Tiptronic 6.
– Pneumatiques : 235/60 R18 (V6 3 l TDI), 265/55 R19 (4.2 l FSI).
– Motorisations, performances, consommation moyenne :
• V6, 3 l TDI Quattro, 233 ch (16) à 4 000 t.m., couple : 500 Nm de 1 750 à 2 750 t.m., 210 km/h, 10,5 l.
• V8, 4.2 l FSI Quattro, 350 ch (27) à 6 800 t.m., couple : 440 Nm à 3 500 t.m., 244 km/h, 13,6 l.
PRIX
– V6 TDI 5 places : de 51 900 à 65 700 euros ; 6 places : 58 970 et 68 320 euros ; 7 places : de 52 800 à 66 850 euros.
– 4.2 l 5 places : 69 950 et 79 300 euros ; 6 places : 72 570 et 81 920 euros ; 7 places : 71 100 et 80 450 euros.
Les PLUS : Performances, sécurité active, finition de qualité, modularité.
Les MOINS : Encombrement, consommation, prix élitistes, options.
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