L E plus souvent dues à des infections, les démangeaisons génitales touchent à un moment de leur vie trois femmes sur quatre ; ces infections sont, dans la majorité des cas, d'origine mycosique. L'agent pathogène le plus souvent rencontré est Candida albicans, champignon de la famille des levures, qui existe en petite quantité, de manière physiologique, dans le vagin.
Candida albicans prolifère quand existe un déséquilibre de la flore vaginale ; contrairement aux agents bactériens, il prolifère surtout lorsque le pH du vagin est acide. Les mycoses vaginales provoquent un prurit, d'intensité variable, parfois à l'origine de dyspareunie.
Un prurit souvent intolérable
Ce prurit est souvent ressenti comme intolérable par les femmes qui n'expriment qu'un souhait : celui d'être soulagées au plus vite. Le traitement des mycoses vulvo-vaginales est avant tout local. Il repose non seulement sur l'utilisation d'ovules antimycosiques pour éliminer Candida albicans, mais également sur un traitement vulvo-périnéal antiprurigineux. En effet, le prurit est souvent le motif principal qui amène à consulter en cas de mycose. Au début du traitement par ovule antimycosique, le prurit est souvent exacerbé en raison de la libération de candidine concomitante à la destruction de Candida. Si ce prurit n'est pas traité, il peut conduire les femmes à arrêter prématurément leur traitement par ovules antimycosiques. Par son action antiprurigineuse due au glycocolle à 4 % qui s'oppose à la libération d'histamine à l'origine de fortes démangeaisons, Gynhydralin constitue un traitement local de choix dans le cas de mycoses vulvo-vaginales. Il va en effet de pair avec l'utilisation des ovules antimycosiques qui n'agissent qu'au niveau vaginal et permet aux femmes d'obtenir le soulagement rapide et durable qu'elles attendent. De plus, son pH est alcalin (8,5), alors que Candida albicans ne prolifère que dans un milieu acide (pH 4 à 4,5).
Les irritations vulvo-périnéales peuvent également ne pas être d'origine infectieuse ; il existe des facteurs de risque (Cf. encadré).
Extrait de nymphéa blanc
Il est possible aujourd'hui d'optimiser la prise en charge de ces femmes par l'utilisation de soins gynécologiques spécifiques adaptés à un usage quotidien. Hydralin Apaisa, soin gynécologique externe spécifiquement conçu pour calmer et aider à prévenir les irritations vulvo-périnéales, va dans ce sens. Sa formule est unique : composé d'extrait de nymphéa blanc (plante reconnue pour ses propriétés calmantes, adoucissantes et hydratantes) ; acide lactique (permettant le respect de l'écosystème vulvo-périnéal, le maintien de l'équilibre naturel) ; enfin, son pH physiologique respecte le pH vulvo-périnéal et rend ce soin gynécologique parfaitement adapté à un usage quotidien. Les résultats des études menées auprès de femmes souffrant d'irritation chronique de la muqueuse vulvaire ont montré une disparition des irritations chez 82 % des femmes. En outre, la très grande majorité d'entre elles ont apprécié les qualités de ce soin, puisque 77 % continuent à l'utiliser pour leur toilette intime.
Conférence de presse organisée par les Laboratoires Roche Nicholas, à laquelle participaient les Prs M. Collet et M. Delcroix, le Dr J.-M. Bohbot, C. Liberge-Michot et S. Moncere.
Facteurs irritatifs
Parmi les facteurs de risque, on retrouve : une hygiène intime inadéquate (toilettes insuffisantes ou, à l'inverse, excès d'hygiène intime, avec, notamment, savonnages trop fréquents et usage d'antiseptiques, utilisation trop fréquente et trop longue de tampons ou de protège-slips), des facteurs vestimentaires (pantalons trop serrés, sous-vêtements synthétiques), des facteurs hormonaux (ménopause, période menstruelle), des facteurs mécaniques (rapports sexuels rapides), des facteurs iatrogènes (antiseptiques, injections ou irrigations endovaginales), huiles, parfums pour le bain, déodorants, certains savons trop irritants.
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